Bon les amis,
Aujourd’hui, je vais vous parler du BOTSWANA. Après plusieurs jours de recherches, je n’ai pas réussi à trouver de Location de Moto pour découvrir ce charmant pays du sud de l’Afrique. Aucune agence de location au Botswana n’avait de deux roues à me louer. Mais vous me connaissez maintenant, je ne lâche jamais rien ! J’ai donc réussi à force d’obstination, à convaincre un gars à Pretoria (en Afrique du sud) de me louer une moto bénéficiant d’une autorisation et d’un laisser passer pour traverser les frontières voisines.
Allez hop, VISA en poche, c’est parti : Direction le BOTSWANA !
L’idée principale de mon nouveau Road Trip consistait donc à faire le tour du BOTSWANA avec une 800 BMW GS et d’essayer de faire un maximum de Hors-piste.
Bon, vu la taille de la Bécane, c’était pas gagné. J’avoue, j’avoue… j’ai déjà eu l’occasion de faire une partie de l’Australie avec une grosse BMW, le tour du Paraguay ou le Tour du Tadjikistan avec une BMW 650. Mais je veux dire par là, que 800 GS, c’est une sacré grosse cylindré pour faire du Off Road et que ça me change de la 150 cm3 au Pakistan ou des Motocross en Afrique de L’EST. Lol
Voilà, j’y suis, Welcome Botswana !
Une première nuit difficile dans l’avion et les 6 H 30 « d’ESCALE », je déteste ce escales trop longues, ça me grille toutes mon énergie.
Au départ, tu prends le fameux 3 H de battement. Parce qu’on t’explique que moins de 2H, c’est risqué. Il suffit que le premier avion est un peu de retard et tu loupes le suivant.
Bref, ca pour 3 H d’escale. Sauf que, c’est à ce moment là, que l’avion suivant à lui véritablement 3 H de retard. Et là, pas besoin d’avoir fait Math SUP pour comprendre que 3 + 3, ça fait 6.Bref, il a bien fallu enchainer ce retard de plus de 3H30 et l’arrivé vers 11H du mat sur place à Johannesburg. T’enchaine ensuite l’éternel passage des douanes (sur ce coup là en Afrique du Sud, pas de visa, un simple tampon, mais une belle file d’attente) et finalement encore du temps d’attente pour la récupération de mes bagages,
Viens le temps du parcours entre l’aéroport de Johannesburg et Pretoria. Arrivée du UBER taxi driver à 12 H, le trajet prend moins d’une heure jusqu’à Prétoria (arrivée vers 13 H). L’anecdote financière, c’est que franchement 30 balles seulement faire tout ce trajet et surtout le temps de gagner parce que le gars m’attendait à la porte de sortie de l’aéroport, c’est tout bénéf !Les loueurs de bécanes, Jonathan et Michael, étaient vraiment accueillants, dispos et serviables. très pro et la bécane « propre » comme on dit dans le jargon motard.
Le temps d’un rapide petit essai, histoire de vérifier que c’était pas une brelle et d’équiper la moto, d’équiper aussi le Roi du guidon, signer les papiers, se sensibiliser au GPS, faire un peu de change (bien m’en a pris, pour pouvoir acheter à manger et surtout pour payer les Péages et l’Essence). Résultat je ne suis parti d’Afrique du Sud que vers 15 H 30.
Vers 17 H 00, premier couché de soleil.
A partir de 18 H nuit noire. Je n’aime pas trop rouler la nuit. Mais parfois… pas trop le choix.J’étais plutôt BIEN dans les temps quand je suis arrivé à la Douane du Bostwana, vers 19 H 00. Mais là, il y a eu pas mal d’attente, de paperasse, de choses à déclarer (j’ai fait la bêtise de sortir mon ordinateur portable devant les douaniers qui nécessitait une déclaration supplémentaire compte tenu de la valeur), et puis encore faire du change pour payer le Visa d’entrée (puisqu’à la douane ils ne prennent ni les dollars, ni les euros, ni la monnaie sud africaine. cool).
Passage de la douane du Bostwana à 21 H 00.Au final, je suis arrivé vers 21 H 30 à GABORONE (la Capitale) avec une température qui a fini par baisser jusqu’à 12 °, houille ça pique un chouia sur la pétrolette…
Heureusement, j’ai pris le bon équipement qui va bien (pour le jour 28 °, et pour la nuit 8 °) et le casque avec visière solaire, car il a fait très beau et j’avais constamment le soleil couchant dans les yeux.Heureusement aussi, j’avais regardé au préalable la veille sur booking le nom d’un hôtel trouvé à 150 euros au lieu de 250.
Et sur place avec ma petite astuce d’imprimer, non pas la réservation, mais juste un imprime écran de la pré-résa (ce qui permet si il y a trop de retard de vols, ou carrément une report de vol, de ne pas perdre bêtement la nuitée sur place). Du coup, avec ma vraie fausse réservation, j’ai pu encore négocier, et au final j’ai payé seulement 100 euros (Avec super petit déjeuner inclus). Résultat gagnant, un super hôtel pour bien dormir (j’en avais bien besoin, et c’est hyper important avant un long RAID MOTO)
En gros et pour faire simple, au lieu de prendre l’hôtel très moyen à 70 boules qui était pas bien situé et sans petit déjeuné, j’ai pris le best of top Hotel à 250… mais qui m’a couté 100 euros avec petit déjeuné, c’est à dire seulement quelques euros de plus que l’autre.Pour finir cette journée de dingue, bah je suis ressortis diner vers 22 H, ça aussi c’est nécessaire et capitale de bien s’alimenter pour prendre des forces et affronter le climat, le décalage horaire et les routes du Botswana. Enfin, vers Minuit, j’ai checké un peu l’ambiance des Bars nocturnes en mode saga africaaaaa et des discothèques de Gaborone.
Mais je crois qu’il faut pas non plus pousser les limites du Grand Biker Globe trotter.
Allez au Dodo mon petit, j’ai une rude journée qui m’attend demain.C’est d’ailleurs un comble, Samedi va être le 1er jour du MOTO TRIP BOTSWANA
Alors que moi, j’ai déjà Jeudi et Vendredi dans les pattes.
Je commence par une visite de Gaborone, la Capitale du pays. Plutôt moderne et similaire aux grandes villes du continent Africain. Comme d’habitude, je m’arrange pour monter sur les toits d’immeubles, ou d’hôtels, pour avoir quelques clichés et vidéos avec de magnifiques vues panoramiques. Mais je ne m’éternise pas, car j’ai une longue route à faire et surtout j’ai hâte de voir comment va se comporter la bête.
Arrivé à « LETLHAKANE », bon clairement déjà moi sur place, je n’arrive pas à retenir tous les noms de toutes les villes que je traverse ou que je visite, alors vous derrière votre écran, assis derrière un ordinateur, ou mieux installé confortablement dans un canapé avec un smartphone, ça ne vous parlera pas du tout. Du coup, je vous glisse ci-dessous un Plan du Botswana où se situe Lethakane (au centre Est juste au dessus du titre « BOTSWANA »).
Je disais donc, je suis arrivé dans cette petite ville, et j’ai réussi à l’atteindre avant la nuit tombée et à trouver un hôtel avec wifi, youhhhuuuu je vais pouvoir regarder sur mon ordinateur portable, les disponibilités d’un Lodge pour la nuit prochaine. Mine de rien et point positif, le GPS qui m’a bien indiqué les quelques stations essences (gros stress en moins par rapport au 100 pays déjà traversés sans GPS, lol), les restaurants et les lodges ou hôtels. J’avoue, c’est quand même super méga pratique ces petites bêtes. Encore un coup à plus pouvoir sans passer… grrrr
Pour l’instant j’ai suivi la route principale, que de l’asphalte, c’est un peu « boring ». En fait, j’ai décidé de monter le plus au Nord du Bostwana en quelques heures pour mesurer précisément le temps qu’il faut sur une route nationale principale. Car mine de rien, même à fond la caisse, ça prend du temps… et il me faut calculer le temps pour redescendre.
Je pars de Letlhakane pour essayer de traverser Kubu Island et ensuite rejoindre Gweta, situé au Nord (entre Maun et Nala). Je tente le hors-piste mais pas vraiment avec l’objectif de contourner les lacs, plutôt avec l’idée de traverser cette zone. Comme la moto est lourde, si c’est trop marécageux, ou trop sableux, je ferai demi tour. Je n’aime pas trop les bandes annonces, du coup je n’ai pas spécialement checké au préalable le parcours. Juste regardé si il y avait quelques Hôtels (Lodges ou Guest houses) sur le chemin pour aller jusqu’à Makgadikgadi Pan National Park.
Makgadikgadi est un désert de Sel situé au sud-est du delta de l’Okavango. Une sorte d’immense Lac, très similaire au Salar d’Uyuni en Bolivie où je m’étais rendu en 2012 (Road Trip Argentine). A mon gout, un incontournable d’un séjour au Botswana. Une occasion rêvée de rouler sans entraves, sans routes, sans chemin, sans direction… C’est un peu comme le Delta de l’Okavango.
Bon question HORS-PISTE, j’ai kiffé, mais j’étais seul, sans guide, sans cartes, sans téléphone et dans une vaste et immense zone sans circulation… bref, comme d’hab quoi, inconscient et un peu dingue ! La traversée de nombreuses parties très sablonneuses a généré son lot de chutes, et comme je ne roule pas vraiment doucement (programme très chargé oblige) je me suis assez vite fait mal en retombant sur la moto. Car c’est pas le tout, de prendre quelques bouteilles d’eau dans le Top Case, au cas où il y aurait un problème… c’est que mine de rien, ça pèse son petit poids aussi tous ces litres d’eau.
Le poids de la moto + le Poids du Top Case + le Poids des Bagages + le Poids des réserves, ordinateur et équipements…. ça devient vite une cargaison trop lourde à redresser en cas de chutes.
Dans certains chemins, les traces des voitures creusent des sillons et les arbres piquants de ronces sur les bords te poussent vers l’intérieur, c’est à dire que ça te pousse vers la butte du milieu et le gros sable et te fait sortir de ta voie. Résultat t’arrives pas toujours à passer la butte du milieu et tu tombes.
Le pire, c’est pas tellement de tomber, bon certes je me suis fais mal et ça ne fait jamais plaisir de se planter comme un bleu. Mais je ne suis pas équipé comme pour des sorties de Moto Cross (bah oui, je suis juste en jean, j’ai pas les grosses bottes d’enduro, et surtout les protèges tibias et les protections habituelles). Du coup, c’est pas seulement les coups, c’est aussi les articulations qui souffrent. Deuxièmement et grande nouveauté pour moi, je me suis retrouvé quasiment dans l’impossibilité de relever la moto… trop trop trop lourde « cette salle p… » avec les top cases et le sac. Résultat ? Bah à chaque chute, il faut tout enlever l’équipement de la moto au sol, pour pouvoir la relever.
Autre point de détail, à ce moment là du parcours, je ne croise pas âme qui vive depuis des heures. Il n’y a personne qui passe pendant que je galère (c’est pas comme dans certains pays africains, Burkina Faso, Mali, Guinée Conakry…) où y a toujours une petite mobylette qui passe pas loin).
Lorsque tu tombes par terre au fin fond du Botswana, que tu es tout seul, qu’il te faut remonter ta moto super chargée, sans aucune aide extérieur, en autonomie totale,… c’est chaud, c’est sport, c’est extrême ! Clairement, ça te traverse rapidement l’esprit de faire demi-tour.
Allez j’arrête ici le suspense : j’ai effectivement décidé de rebrousser chemin !
Faut savoir faire être sérieux parfois.
Pas de bol, même avec un brin de sagesse sur ce coup là, et après un retour sur l’asphalte avec mon 800 cm3 en direction de MAUN vers l’Okavongo, la mécanique m’a lâché. L’embrayage ne répondait plus ! Heureusement à 160 kms de MAUN, un Sud Africain avec sa famille qui allait aussi à MAUN, s’est arrêté et ma réglé temporairement le problème. J’ai pu continuer le périple à vitesse réduite et ils m’ont suivi très lentement jusqu’au bout.
Bref, je les ai invité à diner pour les remercier. Demain, je vais déposer la moto dans un Garage à la première heure et ensuite, j’en profiterai pour aller faire un SAFARI dans la brousse.
Je reste positif, parce que comme toujours quand il y a quelques problèmes, quelques freins, quelques blocages ou embuches dans le parcours…. l’essentiel, c’est que je vais bien.
Comme disait un pote, le meilleur pilote du monde, mais pas toujours avec la meilleure moto. LOL
Heureusement durant ce voyage au Botswana, en plus du plaisir de barouder à moto, j’ai aussi pu apprécier la visite de belles réserves avec des animaux (Girafes, Buffles, Hippopotames, Eléphants, Antilopes, Autruches, Sangliers, Singes, Zèbres) et même passer des nuits à la belle étoile dans la Réserve de Moremi.
Pour finir, je vous ai fait une Vidéo de ce Tour du Botswana à Moto et j’espère que vous kifferez.
Je vous dis à très bientôt pour de nouvelles aventures
et d’ici là, vous pouvez toujours me suivre sur FACEBOOK et sur YOUTUBE
Hasta luego, Bye Bye, Ciao
Olivier
En ce début 2018, je poursuis mon incroyable Tour du Monde en Moto…. avec un Nouveau Road Trip en Afrique.
Je vous emmène découvrir la Guinée et le Mali. Un Ride Enduro de Conakry à Bamako par les petites routes de terres et de cailloux, à travers la savane arborée et herbeuse pour la traversée de mon 136 ème et 137 ème pays !
Direction le Fouta Djalon, ses massifs montagneux jusqu’aux splendides chutes d’eaux de Kambadaga, ainsi que les multiples villes ou Cascades Guinéennes.
Coyah, Forécariah, Kindia, Telimélé, Labe, Dalaba, Pita, Dabola, Siguiri…. j’en passe et des meilleures, pour ce nouveau parcours Motocross Africain.
VIDEO MOTO TOUR GUINEE – MALI =>
GALLERIE PHOTOS GUINEE CONAKRY = >
Situé entre le Sahel et le Sahara, le Burkina Faso offre aux Motards des routes incroyablement diversifiées.
Je vous invite aujourd’hui sur mon dernier parcours chaud, chaud, chaud… je vais même dire très chaud !
Plus précisément 41° le jour et ça ne descend pas en dessous de 31 ° la nuit. Comment dit-on déjà… ? Ah oui, la Canicule !
En d’autre terme, pour Rider au Burkina Faso et s’aventurer dans la brousse, une préparation mentale et une bonne condition physique sont requises, voir essentiel pour cette petite ballade Africaine. Ça me rappelle d’ailleurs des souvenirs : voir le Raid Moto Tour de Madagascar avec tout l’attirail, équipement et autres sympathiques protections.
Bref, un parcours en Moto de location Burkinabé très physique, accompagné d’un super Guide (Guillaume vit depuis plus de 20 ans au Burkina Faso et connait parfaitement son job) que je vous invite à parcourir dans le clip qui suit, depuis Ouagadougou la Capitale, en passant par les Crocodiles Sacrés de Bazoulé, jusqu’aux Domes de Fabedougou…
VIDEO AXETRIP MOTO BURKINA FASO =>
VISITE DE OUAGADOUGOU LA CAPITALE BURKINABE, aussi appelée familièrement « Ouaga ».
Même si la Ville compte presque deux millions d’habitants, une matinée semble
Continue reading…
Ce mois ci, j’ai testé pour vous, un Raid d’une semaine non-stop à Moto Cross dans cette gigantesque île (la 4ème au Monde en Superficie) qu’est Madagascar. Plus précisément, entre Antananarivo la Capitale et Tulear.
Pour ces journées d’Enduro sur les pistes Malgaches, j’hésitais dans le choix de la moto qu’on me proposait et j’ai eu raison de m’interroger, car il y a
Continue reading…
Arrivée à 3H30 du matin… Passage des douanes nickel chrome, Visa On Arrival : 20 dollars ou 17 euros…
C’est toujours bon de savoir qu’on peut obtenir un Visa sur place directement à l’arrivée en Ethiopie, et de payer en EUROS sans aucune difficulté.
Même pas besoin de Photo d’identité ou de remplir le moindre formulaire.. rien, nada, que dale… J’ai juste présenté mon passeport et tendu un billet de 20 euros,
Continue reading…
Après un petit tour rapide des deux trois rues principales de Djibouti par une température de 45 dégrés à l’ombre, je me suis très vite rendu à l’Office National de Tourisme de Djibouti.
Coup de bol, la salle est climatisée, la demoiselle au comptoir accueillante et disponible et pour rappel, la langue nationale est le Français.
Bonjour Mademoiselle, Quels sont les principaux points d’intérêts à visiter à Djibouti ?
Continue reading…